...vos lectures!

Diane a écrit:

"Que vais-je devenir jusqu'à ce que je meure?"
Robert Lalonde
Boréal Compact.
J'avais lu avec ébahissement "La belle épouvante" et "Le petit aigle a tête blanche" j'avais tellement aimé.

Celui-ci j'ai failli le laisser en chemin, je ne retrouvais pas mon Robert Lalonde, amérindien qui sait mieux que quiconque parler de la nature... il me perdait.

Puis j'ai finalement accroché au milieu du livre. on y voit les crises des adolescents; lui avec son affreux secret qui tue. Et qui est véridique en plus.
C'est finalement un livre qui nous remue les tripes.

Il est aussi un très bon comédien dans la vraie vie.


[...]
Sources et suite: http://www.ledevoir.com/2005/10/29/93713.html?217

Voici ce que j'ai pensé à l'époque suite à ma lecture ce livre.


J’ai aimé ce petit bouquin pour la magnifique écriture de Lalonde. Si belle, si rêveuse, si imagée. J’ai aimé aussi pour cette poésie, qui, a chaque ligne ou presque, m’a transportée. J’ai aimé pour la beauté des mots, ceux écrits «entre les lignes» comme si l’auteur nous laissait libre cours à notre propre imaginaire.
Bien entendu l’histoire n’est pas «nouvelle». L’auteur ne nous apprend rien sur ce qu’était la vie dans les pensionnats gérés par les religieux, la recherche d’identité des adolescents trop longtemps «entre quatre murs» laissés à leur propre raisonnement ou encore l’enfance malheureuse dans les années soixante. Un goût de déjà lu mais qu’on oublie vite sous la superbe plume de Robert Lalonde. Un petit bouquin écrit sans prétention avec des mots choisis, triés et écrits délicatement afin de mettre un baume sur les émotions ressenties à la lecture de ce dur mais très beau roman.

Critique vraiment complète Suzanne et merci pour ce si beau complément.

J'suis gênée moi là mais merci beaucoup

Une lecture difficile mais à découvrir....




La cage aux lézards : Karen Connelly
Buchet-Chastel, 2007


Présentation de l'éditeur
Teza est un étudiant de vingt-cinq ans quand il est arrêté par les services secrets birmans pour avoir trop chanté contre la junte militaire qui dirige le pays depuis des décennies. Jeté dans une geôle putride et sombre de la prison de haute sécurité de Rangoon, appelée la " cage ", il est condamné à vingt ans de détention en isolement total. Coupé de sa famille depuis sept longues années et interdit de contact avec les autres prisonniers, il est la victime jour après jour des violences sadiques d'un gardien-chef fou. Pour seuls compagnons de cellule il n'a que quelques lézards et insectes, pour uniques nouvelles du " Dehors " des fragments de journaux qui font office de papier à cigarette ; pour toute ressource, ses convictions bouddhistes. A l'issue d'un événement dramatique, Teza noue une amitié avec Nyi Lay, un orphelin de douze ans élevé dans l'enceinte de la prison. C'est ce lien extraordinaire entre eux qui fait naître enfin une lueur d'espoir au cœur de l'obscurité, de la violence et de l'injustice, brillante comme une promesse de fraternité et d'humanité. Admirablement écrit et riche en rebondissements imprévus, La Cage aux lézards est un livre impressionnant entre thriller haletant et émouvant témoignage engagé. Premier roman de Karen Connelly, il a déjà pris une place de choix auprès des célébrations littéraires de la résistance et de la dignité humaines.



Mon avis

Citation
AFP, 16 mai 2008
Suite au cyclone du 3 mai dernier, 130,000 morts et disparus en Birmanie, l’aide humanitaire toujours filtrée…
Des organisations humanitaires attendent des visas, mais la junte --méfiante et jalouse de sa souveraineté-- refuse que des opérations de secours soient conduites par des étrangers.[...]

Plus ça change, plus c’est pareil dans un pays dominé par la junte militaire, cette histoire nous parvient tout droit des mots des dissidents et résistants à cette junte. L’auteure, d’un respect total et suite à un travail de moine nous raconte une plongée atroce et très difficile entre les murs d’une prison birmane où Teza dit »Le Rossignol» est enfermé dans une cage avec pour seuls compagnons des lézards et une araignée. Peu nourri, pas lavé ou à peine, surveillé par des êtres d’une cruauté terrifiante, il tente tant bien que mal à survivre. Les lézards, ses petits compagnons vont lui servir autant d’amis que de nourriture et ce malgré ses convictions bouddhistes. Mais il doit survivre coûte que coûte. Puis, entre dans sa vie par la force des choses un gamin, orphelin et élevé dans cette prison : Nyi Lay. Entre eux va naître une amitié et une force incroyable à désirer vivre, résister à cette dictature au prix de bien des maux et de cruautés.
Je vous préviens, ce livre est dur, très dur. Par moment d’une violence qui m’a fait pleurer comme il m’est arrivé rarement de le faire par autant de peine et de colère. Un livre bien écrit par contre, avec compassion mais sans facilité ni larmoiements. Une écriture belle, passionnée et dotée d’un respect et d’une justesse incroyables. Un livre dur oui mais qu’il vous faut lire pour savoir, pour que plus ça se saura moins de telles dictatures et injustices séviront. Un livre à lire aussi pour la beauté des mots et pour ces forces inouïes que sont la spiritualité bouddhiste, l’amitié et l’espoir que l’homme peut aussi être humain.


Sources : amazon.ca et AFP

Suzanne a écrit:

La cage aux lézards : Karen Connelly
Buchet-Chastel, 2007

Une parenté avec Michael Connelly , l'autre écrivain, maître es polar ?



Sinon, si vous ne savez pas quoi lire , vous passez devant la librairie et vous voyez la couverture "Alabama Song" (prix Goncourt ), achetez sans crainte, c'est un chef d'oeuvre.
Une lecture magnifique, douce et triste, gaie et musicale, des bulles de soleil dans un lac de larmes, une Zelda Fitzgerald si proche, si tendre, si douloureusement aimable et aimée, une lecture dont on ne sort pas indemne mais qui vous rend meilleur et beau.
Un authentique chef-d'oeuvre, vrai de vrai !

Alors là j'accroche juste en lisant le nom Zelda Fitzgerald que j'aime encore même décédée depuis si longtemps.

lolo du sud a écrit:

Une parenté avec Michael Connelly , l'autre écrivain, maître es polar ?

Non du tout Karen Connelly est une auteure canadienne et c’est son premier roman

Quant à Alabama song je l’ai dans ma pile et j’y arrive très bientôt.

J'ai rêvé de courir longtemps
Ron Mc Larty

C'est Stephen King (dont je ne suis pas une fan) qui a découvert cet auteur et a insisté pour le faire publier.
Son premier vélo était un Raleigh tout comme le mien. Déjà en partant l'histoire se passe dans le Maine, donc j'aime bien. Je reconnais des endroits et ça me propulse des images plein la tête.

J'aime la superposition des périodes de la vie. Il est solitaire, obèse, alcoolique, dépressif. Les superpositions alternent la descente vers tout ce qui est morne et invivable, il subit sa vie et aussi la remontée vers la vie ensuite au hasard des rencontres, des partages etc.etc. Il mentionne la guerre au vietnam.

Bref il sait faire vivre des émotions, de la poésie et parfois est assez drôle.

"L'Espèce fabulatrice"
Nancy Huston
Acte Sud.

C'est un petit essai assez troublant qui tend a nous prouver que toute notre vie est une fiction a partir du choix de nos noms, la langue, l'ethnie etc.
Une détenue,meurtrière, lors d'une réunion causerie, lui demande un jour:
« À quoi ça sert d'inventer des histoires, alors que la réalité est déjà tellement incroyable? »

Elle démontre a quel point on affabule des situations; c'est vraiment pertutant comme essai. Ça va loin aussi. Parfois on a besoin de prendre une grande respiration. Parfois on rage un peu parce que c'est simpliste tout a coup ou un brin a "tendance" et je n'aime pas mais dans l'ensemble c'est une trouvaille, enfin pour moi.

Extraits:

Fariboles

Les fables que l'on se construit peuvent bien ou mal tourner. Elles peuvent faire en sorte qu'on s'accroche à la vie, qu'on choisisse d'aimer. Ou qu'on se tourne vers la destruction, la haine.

Dans les mots de Nancy Huston, ça donne ceci: « Les fariboles sont précieuses, miraculeuses. Elles nous permettent, les yeux fixés sur l'idéal, de tenir le coup dans l'adversité. » Et puis: « Les fariboles sont funestes, terrifiantes. Elles nous permettent, les yeux fixés sur l'idéal, d'ouvrir le gaz pour exterminer nos semblables. »

"Car si, finalement, « notre condition, c'est la fiction », autant s'inventer une vie remplie. « À nous de la rendre intéressante », conclut Nancy Huston."

Diane a écrit:

J'ai rêvé de courir longtemps
Ron Mc Larty

C'est Stephen King (dont je ne suis pas une fan) qui a découvert cet auteur et a insisté pour le faire publier.
Son premier vélo était un Raleigh tout comme le mien. Déjà en partant l'histoire se passe dans le Maine, donc j'aime bien. Je reconnais des endroits et ça me propulse des images plein la tête.

J'aime la superposition des périodes de la vie. Il est solitaire, obèse, alcoolique, dépressif. Les superpositions alternent la descente vers tout ce qui est morne et invivable, il subit sa vie et aussi la remontée vers la vie ensuite au hasard des rencontres, des partages etc.etc. Il mentionne la guerre au vietnam.

Bref il sait faire vivre des émotions, de la poésie et parfois est assez drôle.

Je suis d,accord avec toi Diane et j'ai aussi bien aimé cette lecture.. L'auteur nous dépeint la vie de tous les jours dans une Amérique inconnue. Smithy est un personnage attachant, bon enfant, mais aussi un homme avec toutes ses faiblesses qui se cherche mais qui finira par atteindre, à sa façon, ce qu'il croyait inaccessible.

Prenez ce livre, installez-vous confortablement et parcourez cette route que McLarty vous trace et vous ne regretterez en aucun temps ce magnifique voyage.

"Les yeux jaunes des crocodiles"
Katherine Pancol.


Lecture facile mais quand même profonde par périodes.
Présentation de l'éditeur
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.

Extrait tiré de la critique de Leil:
C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans la valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les étapes qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.

Pancol se fond dans ses personnages, et on embarque dans l'histoire comme dans une vie, on s'attache aux personnages, surtout c'est une lecture apaisante parce que facile.


Extrêmement Fort et incroyablement près.
JOnathan Safran Foer.


Se lit aussi très très facilement, fou et quelle fin. C'est beau on n'a qu'a se laisser porter par le livre.
J'ai toujours aimé les livres surprises qui soudain ns mettent 4 photos, puis une ligne par page... c'est assez intense parfois.
L'enfant du livre voit les autres a partir de son univers a lui un peu comme le faisait Ajar mais très très différemment. La difficulté de vivre des humains perdus dans cette société, sans tristesse, juste décrite au travers la vie.
Les inventions du petit sont drôles et très amusantes aussi.
Bref c'est un roman qui coule, un gros bouquin.

Présentation de l'éditeur
Oskar Schell est inventeur, entomologiste, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. Il a neuf ans. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu'elle résoudra le mystère de la disparition de son père, il part à la recherche de la serrure qui lui correspond. Sa quête le mènera aux quatre coins de New York, à la rencontre d'inconnus qui lui révéleront l'histoire de sa famille. Après le choc de Tout est illuminé, cet étonnant objet littéraire et typographique explore à nouveau, mais sur un autre registre, les chemins d'une mémoire à jamais perdue. Quand tout a été oublié, il ne reste plus qu'à inventer.

La valse lente des tortues
Katherine Pancol
Éditions Albin Michel



Je l'ai aimé parce qu'on ne se prend pas le bourrichon a tenter de comprendre...c'est la suite des"yeux jaunes des crocodiles" de lecture facile.
Parfois irritant car on croit deviner la fin, très très irritant les chapîtres ayant trait a la soumission.

À propos de ce produit :
Joséphine a déménagé à Passy grâce au succès de son livre. Elle s'étonne du comportement de ses nouveaux voisins, s'occupe de Zoé sa fille cadette, cherche l'amour, et se demande si elle ne l'a pas trouvé en la personne de Philippe, son beau-frère. Mais une série de meurtres trouble la tranquillité de son quartier et Joséphine échappe à une agression...
source: Archambault.

Moi je dis que c'est très inégal comme écriture, parfois trop facile mais intéressant tout de même la psychologie humaine...on s'installe et on lit et on relaxe parce qu'on ne cherche pas a analyser, c'est juste ça, les aventures et le reste... la partie des envoûtements trop facile a mon sens, décevant.

Quoiqu'il en soit c'est une lecture passionnante parce qu'on veut continuer, on veut savoir, et on a hâte de reprendre le livre quand on le laisse.

Je ne l'ai pas encore lu mais ne devrais tarder.

"Le parfum d'Adam."
Jean-Christophe Rufin
Folio


Prix Goncourt j'attendais peut-être beaucoup trop de ce roman, l'auteur est engagé dans l'action humanitaire, il est actuellement ambassadeur de France au Sénégal.

Je ne suis pas vraiment arrivée a me passionner pour ce récit pourtant aux allures si attirantes pour moi; un thriller écolo. Déjà je n'aime pas tellement les thriller mais j'adore les animaux et l'écologie donc je croyais que je m'y plairais énormément mais non, vraiment je suis perdue dans ce genre de livre.

Résumé du livre
Pologne, printemps 2005. Juliette, jeune française, libère des animaux de laboratoire. Cette action militante va l'entraîner au coeur de l'écologie radicale... Des territoires indiens d'Amérique aux ghettos pour milliardaires du Lac Léman, ce roman explore le monde de l'écologie radicale consituant selon le FBI la deuxième source de terrorisme mondial. L'écologie en France est considérée comme une cause acquise et sympathique. Pourtant au niveau mondial, l'écologie radicale constitue selon le FBI la deuxième source de terrorisme.

Ils veulent s'attaquer a la première cause de dégradation de la planète provoquée par la surabondance de l'espèce humaine...donc il faut éliminer une partie de la planète en répandant le choléra là où vivent les plus pauvres et démunis...
La description des groupes écoterroristes est intéressante mais ça me laisse froide!!!!

Bref je vais m'entammer un nouveau livre qui je l'espère me happera du début a la fin. Ce livre honoré dans le monde entier ne m'embarque pas du tout. Je n'aime pas l'écriture. Et pourtant je ne doute pas que Rufin est un grand écrivain, c'est juste que moi je ne suis pas emballée par son style d'écriture.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Parfum_d'Adam

"Peut-être que je connais l'exil"
Annick Charlebois.


Ce livre m'habite, parce que je viens de le terminer. Je l'ai lu dans le bain, en voiture, en surveillant une casserole, je l'avais partout avec moi.
C'est un questionnement sur les québécois de naissance et les autres, les québécois immigrés, sur la vie, sur l'abandon du père et des ravages au coeur que cela peut engendrer. Elle a une écriture qui me plaît vraiment, de l'humour aussi, elle est d'une lucidité incroyable. Elle décrit beaucoup et cela nous permet de voir, de sentir ce qu'elle vit. Bref un écrivain est né.

4" couverture:
Peut-on connaître l'exil sur la terre de ses ancêtres? Peut-on porter ses racines en soi quand on habite un pays étranger?

Justine est Québécoise, Miguel est Salvadorien et ils sont amoureux. Elle est insomniaque, pense trop et s'en fait pour des riens. Seuls son humour et son sens aigu de l'autodérision l'empêchent de sombrer. Lui est plein d'une assurance tranquille, prend la vie à la légère, comme elle se présente, comme il se doit. Ils vivent à Montréal, où Miguel a immigré pour échapper à la guerre. Ils sont donc sur son territoire à elle. Pourtant, au sein de ce couple, c'est probablement Justine la plus déracinée et la moins bien adaptée des deux...

De Montréal à San Salvador, en passant par La Havane et le nord de la France, on suit donc Miguel et Justine dans leur exil respectif, dans leur quête de repères et d'enracinement mais, surtout, dans leur grande histoire d'amour.

Notre petite vie cernée de rêves.
Barbara Wersba
Editions Thierry Magnier

Ce livre m'a arraché moultes sourires dasn toute cette belle candeur du début.
Presque un petit livre de sagesse qui fait du bien. Un hommage a la marginalité qui m'attire tant.
Et les citations sont tellement vivantes dans le texte.
Par contre parfois ce petit livre m'irrite limite "urticaire de pensée positive" mais il ne se rend pas jusque là sinon je l'aurais lancé au bout de mes bras.

C'est écrit très très simplement, donc a la portée des adolescents aussi.
Un reproche? le livre manque de surprise, il est prévisible.

4" couverture:
Avec rien on peut vivre très fort.
Orpha Woodfin en est la preuve vivante. Cette très vieille femme, semi-clocharde, est la voisine d'Albert.
Jusqu'alors, dans ce petit lotissement, entouré de parents sans ambition, Albert avait la tête dans les étoiles. Avec Orpha, comédienne célèbre en son temps, voilà qu'il tient enfin une interlocutrice à sa mesure. Au fil des jours, ils auront des conversations passionnantes sur l'art, l'écriture, la vie... Ainsi, auprès d'elle, Albert s'éveille, se prend à vivre ses rêves. Tout devient possible, il suffit d'y croire. De croire aussi à une amitié hors norme, à une complicité qui se joue des générations.

A mettre en toutes les mains sans hésitation.

C'est la première traduction de ce petit roman qui a été écrit en 1968 aux USA. Bibliothèque jeunesse.

Diane a écrit:

C'est écrit très très simplement, donc a la portée des adolescents aussi.

Je crois qu'au départ, c'est un livre pour adolescents.

Bises la belle !

"Maya Angelou
Tant que je serai noire"
Édition les Allusifs.


Il y a très longtemps que j'aime Maya Angelou, depuis sa poésie.
J'avais lu: "I Know Why the Caged Bird Sings" que j'avais adoré, je la savais aussi forte que Martin Luther King, moins connue parce qu'elle était une femme a l'époque???? Mais elle se battait a ses côtés, a ceux de Malcom X (que je trouvais très radical mais c'est un autre sujet) Elle est née en Caroline du Sud. A lutté toute sa vie pour l'égalité et les droits des noirs et avec quel courage. Elle a élevé seule son fils Guy, ce livre n'est pas d'une si grande écriture mais la survie, la lutte, l'humilité y sont.
Résumé:
Figure emblématique de l'histoire des États-Unis, Maya Angelou s'est engagée corps et âme dans le vingtième siècle américain.
Tant que je serai noire est le récit de sa vie à partir de 1957 lorsque, décidée à devenir écrivaine, elle part avec son fils, Guy, pour rejoindre Harlem, épicentre de l'activité intellectuelle des Noirs américains. Elle participe aux bouleversements de l'époque et rencontre des artistes comme Billie Holiday et James Baldwin, et les leaders du mouvement des droits civiques, Malcolm X et Martin Luther King.
Enfin, conquise par Vusumzi Make, combattant pour la liberté et les droits des Noirs d'Afrique du Sud, elle part vivre en Afrique, théâtre des luttes anticolonialistes, où elle devient journaliste. Ce récit est l'autoportrait d'une femme exceptionnelle qui a intégré, jusque dans les plus profonds replis de sa vie intime, une véritable révolution mondiale, culturelle et politique.


La vieille dame qu'elle est doit tellement se réjouir de l'élection d'Obama...

Article intéressant sur Ken Follett

Ah oui je l'ai lu ce matin et j'ai pensé a toi d'ailleurs...

Di, je suis tombé là-dessus par hasard !

http://www.idenov.net/product_info.php?cPath=26&products_id=156

J'ai regardé les dernières parutions dans les librairies, il n'est pas encore arrivé du moins je ne l'ai pas remarqué.

Souvent ils prennent quelque temps avant d'arriver ici mais je vais tél. a mes libraires, je veux l'avoir.

Évidemment je trippe au max sur cet auteur: Margaret Laurence.
Et évidemment elle s'est suicidé donc il n'y a que quelques livres d'elle... j'ai appris son suicide en terminant le livre dans les petites notes de la fin. Elle n'avait pas envie de vivre les affres du cancer.
"L'ange de pierre"
Le cycle de Manawaka (il y en a 5 )


Ce livre était introuvable en français depuis 25 ans.
Le cycle de Manawaka se déroule dans la ville inventée de Manawake au Manitoba.
L'histoire d'Hagar Shipley, qui a 90 ans et refuse de se laisser installer en résidence par son fils, se sauve, avec le peu de pouvoir
physique qui lui reste. C'est une vieille dame tranchante, libre et indépendante. Elle nous refait le trajet de sa vie. Jusqu'au jour où elle est si vieille, emprisonnée dans ce corps qui ne fonctionne plus avec une tête qui la fuit parfois mais pas toujours.

Jusqu'à la fin elle refuse de coopérer sauf quelques rares rares fois, elle reste libre et indépendante comme elle le peut avec les horreurs de ce corps qui la largue.

Je comprends qu'elle ait pu influencer des écrivains comme Robertson Davies (mon amour d'écrivain) Alice Munro et Margaret Atwood.

4" couverture:
Quatre-vingt dix ans d'une existence marquée par la passion et la tourmente n'ont rien enlevé à la justesse et à la vivacité du regard d'Hagar Shipley. Au crépuscule de sa vie, cette vieille dame en apparence acariâtre, qui a hérité de ses ancêtres une fierté tenace, revisite le chemin parcouru, depuis son enfance à Manawaka en passant par son mariage houleux et la relation complexe qu'elle entretient avec ses enfants. Avec une lucidité amusée et une ironie d'une rare finesse, cette femme hors du commun nous fait redécouvrir le véritable sens des mots liberté, indépendance et dignité.

Grand classique des lettres canadiennes enfin redécouvert en français, L'ange de pierre est le premier volet d¹un cycle romanesque unique et louangé de par le monde. Une célébration étonnante de la vie comme elle est en réalité, à la fois cruelle et magnifique.

Préface de Marie Hélène Poitras

Parfum de poussière
par Rawi Hage



J'ai eu de la difficulté a embarquer vraiment, mais c'est un très bon livre sur la guerre au Liban vécue par deux amis inséparables.
Il y a des surprises de taille vers la fin aussi. Vivre le danger, le plaisir du danger a affronter les bombes et les attentats sans vouloir se cacher dans l'abri.
La façon de se faire justice; sans peur; dans des petites combines pas toujours nettes d'abord.
Ensuite viennent les milices, la violence affreuse et le saut a Paris.
Le carnage de la guerre vu du plancher.

C'est difficile a lire; c'est a dire que l'écriture est belle mais la violence c'est dur.

Une critique
Rawi Hage vient de recevoir le prix des libraires pour Parfum de poussière. C’est la traduction d’un roman écrit en anglais portant le titre De Niro’s Game. Le titre anglais fait référence à un moment essentiel du livre où le héros et son accolyte vont jouer à un jeu macabre et dangereux, celui de la roulette russe. Il met en exergue le caractère extrêmement jouissif du danger, surtout pour des gens qui y ont accès quotidiennement et peuvent ainsi s’en injecter des doses aussi régulièrement qu’ils le souhaitent.



L’importance accordée au danger dans le roman de Rawi Hage s’inscrit dans le rétrécissement impressionnant de la vie sociale et des relations affectives dans une atmosphère de guerre. Un peu comme si le danger était la seule source d’excitation possible dans une atmosphère terne et désespérante où le sexe peut éventuellement constituer une distraction mais dont la jouissance qu’on peut en tirer est cependant sans commune mesure avec celle que procure le danger. La vie morne de la guerre, le quotidien fastidieux dans les abris à écouter tomber les obus est appréhendé par le personnage principal comme une atmosphère maternelle protectrice et étouffante dont il essaye de se déprendre par tous les moyens.



Le père est ici celui qu’on tue. Celui qui a eu l’arrogance de nous priver de quelque chose. Crime impardonnable. Il faut tout de suite assouvir la vengeance, le punir d’avoir osé vouloir être un père.



Il s’instaure alors une atmosphère où les femmes et les mères essayent en vain de jouer un rôle de séduction ou de stimulation. Mais ce n’est pas possible. La peur, tellement présente, fait d’elles des refuges auxquels on reste intimement collé mais qu’on rejette pour ne pas perdre courage. La seule chose qui stimule dans cette atmosphère délétère c’est le risque. Le risque de perdre la vie ou l’argent ou de perdre cette mère qui nous colle à la peau comme la sueur de la peur.



La phrase concise de Rawi Hage nous plonge dans un décor gris et sans émotions. Le style flaubertien est pleinement assumé. On assiste au suicide de Beyrouth avec la même description «médicale» que celui de Madame Bovary. C’est que le maternel doit mourir pour qu’on puisse, enfin, s’en «tirer».

source: Karim Jbeili

Citation :

Paris. Au coeur de la nuit, l'Institut Pasteur est ravagé par un attentat d'une violence inouïe. Les secours sortent des décombres quelques survivants et de nombreux cadavres, mais ne parviennent pas à localiser le corps d'Émile Chambord, un éminent chercheur présent sur les lieux au moment de l'explosion. Celui-ci mettait la touche finale à un projet futuriste: la création d'un super-ordinateur piloté par ADN, c'est-à-dire combinant la technologie informatique et le génie de l'humain....

J'ai adoré et ai dévoré ce roman de quelques 427 pages en... 3 jours, à temps partiel

En trois jours c'est record pour moi ça... t'étais accro hein?

Sophie (la maman de la septième merveille du monde) m'a prêté Millenium une trilogie du Suédois Stieg Larsson

J'en ai pour un bout de temps. Je suis au premier: "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes"
C'est d'une lecture facile en ces temps de réjouissance ou nous sommes souvent interrompus.


Lord ça donne le goût de lire ton livre. J'adore cet auteur. Ludlum nous captive a chaque fois.