...vos lectures!

T'as pas besoin tu le force assez avec tes rébus...

jaco43 a écrit:

Je n'avais pas le goût de me forcer le génie !

Tu as une bonne excuse, le chirurgien t'en a enlevé un bon morceau cette semaine !

Merci de vous intéresser à mon génie, mesdames !

Le Montespan
par Jean Teulé
Julliard.

Cadeau de Claudius et Luciole.

Gloire aux cocus??? et autres petites saveurs du genre:
« Un aristocrate conseille un autre : 'Les caries sont dues à des vers dentaires qu'il faut tuer avec des emplâtres de poudre de corne de cerf mélangée à du miel.' Et ils trinquent en buvant une eau-de-vie de fenouil, demandent à Montespan : 'Qu' en pensez-vous ?' Cravate fatiguée en dentelle, justaucorps râpé et chausses à tuyaux d'orgues avachies, Louis-Henri, sous les lambris d'or, tourne sa veste sale. Il ne se sent pas à l'aise parmi [... ] »
chapitre : 9. - page : 78 -

Mais on pourrait en citer des tonnes d'extraits.


Résumé du livreTout le monde connaît La Montespan, illustre favorite de Louis XIV. Mais son mari, personnage pourtant haut en couleur, est trop longtemps resté dans l'ombre. D'époux comblé, le Montespan devient la risée des courtisans lorsque le roi prend sa femme pour maîtresse. Il n'aura de cesse de braver l'autorité de Louis XIV et d'exiger de lui qu'il lui rende sa femme. Il fut en cela l'une des premières figures historiques à oser contester la légitimité de la monarchie absolue de droit divin.
source: Évène


Personnellement je découvre Jean Teulé que je ne connaissais pas avant. Il y a beaucoup d'incidents comiques dans le livre aussi. J'aime bien quand un livre est constellé de petites images surprises aussi. Bref on entre dans l'aventure et les petites vilainies des dames galantes ou non.

Un petit livre divin... enfin pour moi.

Le train pour Samarcande
Danielle Trussart


C'est le premier roman de Danielle Trussard, cette jolie dame aux cheveux blancs. Elle écrivait aussi de la poésie je crois.

C'est un livre qui chante avec tous ces rappels de si jolies chansons d'antan que ma mère fredonnait tout le temps. Il me parle énormément ce petit bouquin, au point de le garder pour la vie entière je crois.
Blanche met des mots sur mes sentiments; là où je suis rendue dans mes étapes de vie, quand la séduction se meurt faute de ne pouvoir exister.
Les oiseaux migrateurs marquent davantage le temps que les années pour elle. Il arrive un moment de la vie ou tout nous rappelle quelque chose dit-elle[...] l'odeur des mitaines de laine mouillées en hiver[...]

Quatrième couverture:
« J'attends mon train en captant les clameurs du monde qui me parviennent déformées, en écho, comme le fœtus doit les percevoir à travers les pores de sa coquille. Je te rejoindrai bientôt, Florent, dans la blancheur de l'absence. »

Blanche a longtemps rêvé de marcher jusqu'au bout de toutes les routes. Pourtant, elle n'a pas souvent franchi les montagnes qui bordent sa petite ville natale de Baie-Saint-Paul. Aujourd'hui, à la veille du grand départ, elle vit comme sur un quai de gare. En attendant le train qui la mènera à Samarcande, elle range ses affaires et ses souvenirs, tout en parlant à Florent, son mari décédé, à qui elle donne des nouvelles du monde.

Le fil de ses pensées n'est interrompu que par de rares visites: sa vieille amie, Jeanne d'Arc, la travailleuse sociale qui la verrait bien dans un centre d'hébergement, et sa nouvelle voisine, la femme aux pinceaux.

Roman intimiste d'une grande profondeur, Le train pour Samarcande nous fait partager les derniers jours d'une vieille femme extraordinairement vivante, malgré l'imminence de sa mort. Blanche est drôle, curieuse, amère aussi parfois, mais toujours et surtout d'une grande humanité. Les lecteurs n'oublieront pas de sitôt le regard étonné et plein de compassion que Blanche pose sur le monde qui l'entoure, avant de le quitter.


Bref un livre que j'ai ADORÉ. Je l'ai pris sur les tablettes de la librairie sans savoir a quel point je l'aimerais, je l'ai posé sur ma Pile a lire... il a attendu quelques semaines. Et quand je l'ai ouvert, je suis entrée dans le monde de Blanche qui décrit mon monde parfois, je m'y suis installée dans ce livre pour la «lire-me lire- nous lire...»
Petit roman québécois.

Élégie pour un américain
Sirit Hustvedt
Acte sud.


Elle écrit tellement bien, ne publie pas souvent, (quatre romans en 15 ans) et encore une fois c'est un roman profond, et érudit.
Le roman qui vit avec nous le temps de la lecture.
Elle a sa façon bien a elle de décrire ses personnages. Elle nous fait presque une peinture. Je fais une place a part pour ses récits.
Pas dans mes GRANDS écrivains de toujours mais presque. Surtout son roman Tout ce que j'aimais vit longtemps en nous.

On y retrouve des extraits des mémoires du père, (qui sont aussi des extraits des mémoires du père de Hustved) et parfois c'est
un peu enchevêtré mais malgré tout ça se lit bien. Ça reste un livre agréable a lire.
Résumé du livre
4¨couverture.

De retour à New York après l'enterrement de leur père, dans le Minnesota, Erik Davidsen, psychiatre divorcé, et sa soeur, Inga, veuve dévastée et récente d'un écrivain célèbre, découvrent la lettre qu'une femme a jadis adressée au disparu et par laquelle ils apprennent que leur père aurait naguère été impliqué dans une mort mystérieuse. Dès lors, dans une Amérique toujours traumatisée par les événements du 11 Septembre survenus quatre ans plus tôt, tous les personnages qui gravitent autour de la famille Davidsen vont, de proche en proche, être amenés à se confronter à la part la plus opaque de leur être.

Conjuguant la mémoire de l'immigration et le thème du secret de famille, et affrontant, entre ombre et lumière, les ambiguïtés de toute transmission, et la difficulté pour tout individu de réinventer sa vie, Siri Hustvedt écrit ici le roman compassionnel de l'inconscient d'une amérique déchirée entre l'apparente infaillibilité de ses mythologies fondatrices et la profondeur des désarrois qui l'habitent aujourd'hui.

Seul dans le noir
Paul Auster
Acte Sud.



Trois personnages principaux et selon l'habitude de Paul Auster, ils sont des gens abîmés par la vie. Ce livre érudit comme tous les Auster fait des analyses de films (Le voleur de bicyclette notamment et il parlait aussi de films avec Gabin)
Il me charme a nouveau. Ce livre est moins paniquant pour nos sentiments de solitude que le reste de son oeuvre (je pense a la Trilogie New-Yorkaise; et les livres écrits a cette époque, il fallait avoir les nerfs solides et aucun
sentiment de solitude pour les lire)
Comme j'aime voir une oeuvre deux dimensions qui sort de la toile et du cadre, j'aime ce livre ou plusieurs histoires se chevauchent le long des insomnies du vieil homme. Toutes ces histoires superposées se relient
en douceur.

PS: merci Renaud pour la petite correction de film et de comédiens..

Presque 39 ans, bientôt 100.
Fred Dompierre
Édi. boréal.



J'ai bien aimé parce que ça se passe a Montréal, et que je connais les bars, les rues où il sort... déjà c'est plus personnel comme lecture. Mais il est démoralisant a lire parfois dans son défaitisme. J'aime quand il soigne ses chats. Souvent il m'a fait sourire ou carrément rire dans ses expressions. Par exemple face a un intello arrogant: "Ce pontifiant furoncle intellectuel" et il nomme les choses carrément, froidement.
Sinon je peux dire que ce livre manque de punch et roule autour du nombril du personnage principal. Donc j'avais hâte de le terminer et de passer a autre chose.



4" couverture:
« C’est mon anniversaire demain au milieu des écueils naissants de ma nouvelle vie amoureuse. Assis dans mon salon, au beau milieu de cette vague d’optimisme et en attendant l’inévitable asphyxie, je suis à la veille d’avoir trente-neuf ans, et, ce soir, j’ai eu une manière d’épiphanie de début de fin de vie.

« Je suis d’une génération qui n’a pas su prendre sa place, et qui laisse la sienne quand il en a une. Pas à dire, pour ceux et celles qui sont nés après la mort de Kennedy et avant la première crise du pétrole, on ne peut pas parler d’un groupe qui passera à l’histoire. Ma génération. La X.

Celle qui a aussi fabriqué les pires enfants du monde. »

À retenir ... ce pontifiant furoncle intellectuel

Ah oui hein, j'ai aimé cette expression. Déjà j'aimais bien celle-ci: "L'enflure qui lui sert de tête" mais "ce pontifiant furoncle intellectuel" j'adore.

renaud a écrit:

Lord avec sur ordre 1 et 2 tu vas etre surpris du dénouement.Je l'ai beaucoup aimer.

Je viens de les terminer Renaud (Tom Clancy) presque 1300 pages!

En effet quel dénouement spectaculaire ! J'ai beaucoup aimé aussi !

Les filles
Lori Lansens
Édition Alto.


J'ai beaucoup aimé. C'est parfois très amusant et drôle, parfois triste; l'auteur est canadienne anglaise. C'est l'histoire de jumelles craniopages (reliées par la tête) les plus vieilles du monde.
Elle racontent leur vie, pauvre mais riche en même temps. Être reliée a l'autre a vie c'est toute une expérience. J'ai beaucoup aimé.

"on nous a traitées de tous les noms: phénomènes, horreurs, monstres, démons, sorcières, attartéds, prodiges, merveilles. Aux yeux de la plupart nous sommes de simples curiosités. Mais dans la petite ville de Leaford, où nous vivons et travaillons, nous sommes "les filles" sans plus."

Je lis des livres d'auteurs d'ici ces temps ci.

4" couverture:

Nées au plus fort d’une tempête dans le sud de l’Ontario en 1974, Rose et Ruby Darlen mènent une vie à la fois exceptionnelle et tout ce qu’il y a de plus ordinaire, entourées de leurs parents adoptifs, oncle Stash et tante Lovey. L’une aime la télé, l’autre le baseball ; l’une se passionne pour les artefacts amérindiens, l’autre pour les lettres et la poésie. À l’approche de leur trentième anniversaire, les plus vieilles jumelles reliées par la tête toujours vivantes entreprennent de livrer le récit de leur existence hors du commun.

Au fil de réflexions graves et drôles, d’une justesse émouvante, se dessinent deux destins unis par la fatalité, mais aussi par un amour inconditionnel, plus grand que soi. Lori Lansens nous révèle, à travers leur histoire singulière, une part d’humanité où chacun se reconnaîtra.

Ni monstres, ni merveilles, ni phénomènes de foire, Rose et Ruby sont tout simplement « les filles ».

Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.
Mary Ann Shaffer et Annie Barrows
Nil


L'intrigue se passe a Londres, en 1946. Juliet chroniqueuse pour le Times doit remettre un article sur les vertus de la lecture.
Quelqu'un la relance pour lui apprendre que le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" a existé. Elle devient très curieuse, ce cercle était formé des habitants de Guernesey, une petite île, dont certains n'ont jamais ouvert un livre. Ce cercle a été formé pour tromper les soldats allemands.
C'est un premier roman, forme épistolaire donc chapîtres très courts...c'est délicieux a lire. Beaucoup de surprises dans le livre aussi. Des tendresses aussi et une petite fille merveilleuse en la personne de Kit mon personnage préféré du livre. C'est un roman constant sans essoufflement...

Description du livre:
Descriptions du produit
Présentation de l'éditeur
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

Biographie de l'auteur
Mary Ann Shaffer est née en 1934 en Virginie-Occidentale. C'est lors d'un séjour à Londres, en 1976, qu'elle commence à s'intéresser à Guernesey. Sur un coup de tête, elle prend l'avion pour gagner cette petite île oubliée où elle reste coincée à cause d'un épais brouillard. Elle se plonge alors dans un ouvrage sur Jersey qu'elle dévore : ainsi naît fascination pour les îles anglo-normandes. Des années plus tard, encouragée à écrire un livre par son propre cercle littéraire, Mary Ann Shaffer pense naturellement à Guernesey. Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates est son premier roman, écrit avec sa nièce, Annie Barrows, elle-même auteur de livres pour enfants. Mary Ann Shaffer est malheureusement décédée en février 2008 peu de temps après avoir su que son livre allait être publié et traduit en plusieurs langues.

As-tu lu le livre? Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. Si oui, comment l'as-tu trouvé?

Martine la lune... regarde le post juste en haut... je viens de le terminer et je dis comment je l'ai trouvé.

Au début je n'entrais pas vraiment dans l'histoire mais ça file rapidement...pas de longueurs et j'ai aimé la fin.

Ça ne fait pas partie des livres que je vais garder par contre, c'est ma copine qui l'a en ce moment sinon je te le posterais. Il fait partie de ceux que je vais rapporter a la librairie pour revente. Ils les revendent a moitié prix et m'ouvrent un compte, ensuite je peux racheter d'autres livres parce qu'a ma bibliothèque ici c'est très restreint le choix, si je veux un livre relativement nouveau je dois l'acheter..ou me contenter des livres neuneu et romans a l'eau de rose de la bibli. L'autre jour ils m'ont appelée, j'avais 48$ en banque.

Les émotions des animaux
Marc Bekoff
Manuels payot.


J'ai aimé suffisamment ce livre pour le relire au moins deux fois. J'ai été bouleversée et j'ai adoré cette lecture.

Quatrième couverture:
Résumé
Les animaux éprouvent-ils des sentiments ? C'est une question à laquelle on acquiesce largement aujourd'hui. Notre perception de ces êtres n'est plus celle de Descartes, qui ne voyait en eux que des automates. Mais quelles sont ces émotions, comment naissent-elles, comment se manifestent-elles, comment les comprendre pour communiquer avec les animaux ? C'est ce à quoi répond ici Marc Bekoff, professeur émérite de biologie à l'Université du Colorado. Dans la lignée de Darwin et de son ouvrage sur L'Expression des émotions chez l'homme et les animaux (traduit dans cette même collection), il étaye son propos par quantité d'exemples, d'anecdotes, de comptes-rendus d'expériences éthologiques, pour nous amener à voir que tous ces sentiments ne sont pas des réactions instinctives et isolées, mais la manifestation d'une véritable vie affective, aussi riche que profonde. Privilégiant l'étude sur le terrain, l'observation des animaux au sein de leur environnement (comme Jane Goodall, qui présente cet ouvrage), l'auteur dialogue constamment avec les théories et les conclusions des autres chercheurs. Cela lui permet de ne pas se cantonner dans l'étude des canidés (dont il est spécialiste), d'élargir son propos à l'ensemble de la gent animale, pour montrer que les animaux ne sont pas seulement doués de sentiments, mais aussi d'une certaine forme de pensée rationnelle et d'une véritable moralité. Accepter et comprendre cette vie émotionnelle, c'est prendre conscience de la manière dont les humains, aujourd'hui, traitent souvent les animaux de façon inhumaine, c'est appeler à changer de point de vue et de comportement, pour vivre à l'avenir en meilleure intelligence avec ces êtres qui partagent notre vie.


Je lisais par exemple que quatre pies ayant trouvé une des leurs morte au bord de la route, ont pris le soin d'aller chercher des herbages et d'entourer le cadavre de la pie décédée avant de repartir...
Ce livre si vivant on n'en sort pas indemne, on change a la lecture c'est certain. Parce qu'on apprend tellement. Les éthologues sont des scientifiques qui sont en mesure de prouver ce qu'ils affirment et ce qu'ils découvrent.

Ce livre semble très intéressant Diane,je vais surement le lire.Merci

Moi aussi, j'aimerais le lire.

Si jamais il me revient je vous le passe (il est parti en France chez une amie)

Mary McGarry Morris.
Pocket


Un auteur que j'ai découvert par hasard en furetant a ma librairie, d'était avec "Mélodie du temps ordinaire" un roman assez spécial. Presque un thriller justement. Et j'ai aimé cette femme, et ses chroniques de la vie étatsunienne dans son dénuement.
quatrième couverture:
Après une peine de 25 ans de prison pour meurtre, Gordon Loomis rentre chez lui, dans son ancien quartier devenu le repaire des laissés -pour-compte. Pour l'entourer dans ses premiers instants de liberté, il retrouve son frère. Très vite, Dennis veut le meilleur pour Gordon: travail, relations, sorties... Trop vite: Dolorès, amie de longue date l'étouffe sous ses prévenances; Jada, sa voisine de 13 ans, lui donne plus d'ennuis que de réconfort.
Après tant d'années passées derrière les barreaux, Gordon n'aspire plus qu'a une chose, être enfin seul. Mais il va rapidement apprendre que le monde est a peine moins redoutable que l'univers carcéral...

Ce roman dont les personnages nous habitent est bien écrit dans la simplicité, toujours ces chroniques étatsuniennes de vie dans la pauvreté, la misère, la débrouillardise, la drogue, la violence. C'est sourd, gris, moche, abandon, fatalité et détresse avec au passage quelques grands éclats de rire. La société bien pensante et étouffante s'y trouve aussi.

Bref j'ai aimé, les personnages vivent avec nous lecture terminée on se surprend a y repenser et a ne pas plonger tout de suite dans un autre livre.

En ce moment je lis "Chagrin d'école" de Daniel Pennac et cela me touche beaucoup beaucoup.
Il parle des cancres, et comme j'étais souvent une "cancresse" rescapée par trois enseignants qui ont cru en moi mais en moi dans une autre voie, avec d'autres règlements et d'autres efforts, en préservant mon goût pour la rébellion d'ailleurs. Alors je souligne aux deux phrases.
Cela me touche beaucoup et me fait entrer dans ma bulle.
Et comme Pennac je suis devenue enseignante a mon tour. Comme lui je comprenais les cancres et leurs humiliations pour les avoir vécues. Et je comprenais encore davantage les rebelles.

D'ailleurs je m'en vais de ce pas continuer ma lecture un peu.


En poche maintenant.

Résumé du livre

'Chagrin d'école', dans la lignée de 'Comme un roman', aborde la question de l'école du point de vue de l'élève, et en l'occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d'angoisse et de douleur. Le livre mêle les souvenirs autobiographiques et les réflexions sur la pédagogie, sur les dysfonctionnements de l'institution scolaire, sur le rôle des parents et de la famille, sur le jeunisme dévastateur, sur le rôle de la télévision et des modes de communication modernes, sur la soif de savoir et d'apprendre qui, contrairement aux idées reçues, anime les jeunes d'aujourd' hui comme ceux d'hier.

_______________________________________________________FIN

Comme d'habitude, il devient vaniteux, répétitif. A partir de la moitié environ du livre je commence a bailler.

Une adjoine de LeBlanc ou j'enseignais me le recommendait régulièrement mais elle était aussi prétentieuse que lui. Alors elle l'adorait et moi je le jetais au bout de mes bras.

C'est encore ce qui va arriver là, aujourd'hui.

Diane a écrit:

Martine la lune... regarde le post juste en haut... je viens de le terminer et je dis comment je l'ai trouvé.

Ben oui, c'est vrai. J'ai dû avoir l'impression que c'était l'éditeur qui écrivait, je sais pas pourquoi.

Quand je suis allée chez vous le 8 août, j'ai capoté en voyant ta bibliothèque-salon. J'aurais campé là, dérangez-moi juste à Noël. Mais j'avais trop de fun dehors avec les ti-zamis et la piscine.

Les "pelures de patate" et les "émotions des animaux" m'intéressent. Je vais penser à comment on peut s'organiser. J'irai peut-être faire un tour chez toi à un moment donné. Je te le ferai savoir par message privé.

Tu viens quand tu veux mais les "pelures de patate" je l'ai revendu a ma librairie (ils me les reprennent et pour la moitié du prix je peux acheter autre chose; alors tout ce qui n'est plus "livre culte" pour moi, je le leur remet.)
Et "Les émotions des animaux" ça n'est pas revenu d'Europe encore...
Mais tu viens quand tu veux.

OK, tiguidou, merci beaucoup.

J'ai lu "Dieu et nous seuls pouvons". C'est crampant. J'adore quand un auteur mêle le noir et le comique. Ça déstabilise mais le rire finit par l'emporter souvent.

Trois Femmes puissantes.
Marie Ndiaye



J'ai beaucoup aimé le début mais ce sont trois histoires distinctes et sans aucun fil de rapprochement si ça n'est le pays. De sorte que je me demandais si je n'avais rien compris ou quoi??? sans évidence ni rien on saute d'une histoire dans l'autre alors que je croyais perdre le fil.

C'est bien écrit, très bien écrit mais je n'ai pas aimé me faire charrier d'une intrigue a l'autre sans qu'aucune ne soit terminée sauf la dernière. Ce n'est pas le genre de rebondissement que j'aime moi. Je n'ai pas senti suffisamment la présence des trois femmes, leur force.
Je pense que la lecture est personnelle pour chacun.

Bref je n'ai pas tellement aimé tout en me demandant si j'avais loupé un moment fort du livre???? Chacune des histoires aurait pu faire un roman complet, d'où peut-être mon agacement????

Brefeu non moi je n'ai pas embarqué, il me reste des questionnements a propos de chacune, et sans doute doit-on faire notre propre fin de roman???

Il faudrait que je lâche l'ordinateur et que je m'y mette (La lecture). Chaque fois que l'on ouvre un livre, on découvre un univers complètement différent du nôtre... On s'imprègne d'un personnage et nous partons à rêver....

Quel beau moyen d'évasion que la lecture... J'ai lu l'oeuvre COMPLETE de Henri Vernes... plus de 300 romans.... Oui, dans les années 70, j'ai lu les oeuvres complètes de "Mardi Lombsang Rampa" et de Allen Poe.

Allen Poe.... Quel génie dans ses contes d'horreurs.... Aghata Christie et son célèbre Hercule Poirot et la toute menue Miss Marples.. (que j'associais à ma tante Rose, d'ailleurs). Tout simplement du rêve en papier.

Le livre demeurera immortel... On aura beau vendre des "iBooks" mais ce ne sera jamais pareil que d'ouvrir un livre neuf et d'en sentir l'odeur de l'encre fraîchement pressée... et la joie de pouvoir tourner une page pour y découvrir la suite.... sans que tout nous soit révéllé en image... Les mots sur papier font travailler notre intellectuel et, ceci, ne sera jamais battu par un mode électronique.